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 Gothicat World - Œil du Tigre, Rainbow et Lune Argentée

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Ombre

Ombre


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Gothicat World - Œil du Tigre, Rainbow et Lune Argentée Empty
MessageSujet: Gothicat World - Œil du Tigre, Rainbow et Lune Argentée   Gothicat World - Œil du Tigre, Rainbow et Lune Argentée EmptyVen 12 Avr - 16:03

Bonjour à tous !

J'ai dit plusieurs fois que j'écrivais pas mal et ce jeu m'a donné de l'inspiration, surtout quand j'ai vu qu'il y avait une rubrique. Alors voici ma propre fiction. Je voudrais faire quelque chose d'original, alors ne vous étonnez pas ! Je vous explique. J'ai écrit 3 chapitres (le 4ème est en cours), et après ces chapitres, cela partira dans 3 styles différents. Parce que, tout simplement, j'ai remarqué (juste en ouvrant 2 posts ^^) qu'il y avait l'air d'y avoir pas mal de textes romantiques. Alors, ce que je vais faire, ce sera : un dans le style romantique, un dans le style aventures épiques et un dans le style enquête, je pense. Cependant, si vous avez des préférences, n'hésitez pas à me proposer.
Ci-dessous, je vous poste les 3 premiers chapitres. Les posts qui suivent seront pour les 3 styles différents Smile Je vous avais également préparé des petites images pour accompagner tout ça, mais je n'arrive pas à les héberger, je réessaierais plus tard Wink En espérant que ça vous plaira. Enjoy !


    Chapitre Un
    Œil du Tigre, l’étalon de course.


Œil du Tigre était un jeune étalon de cinq ans. Depuis toujours, il vivait dans une routine habituelle. Chaque lever était effectué à la même heure, chaque repas était choisi selon les efforts qu’il allait devoir fournir, au gramme près, puis il était soigneusement pansé et on le sortait. Il se dégourdissait les jambes pendant un laps de temps toujours étudié à la minute près en fonction de sa journée. S’il s’agissait d’une journée de course, il pouvait se promener deux pauses. Les pauses étaient son unité de temps, ce qui correspondait à environ un quart d’heure. Si ce n’était qu’un jour d’entraînement, il n’avait qu’une pause. Les jours d’entraînement, il allait ensuite directement retrouver sa stalle, où il était harnaché. Puis il se retrouvait sur la piste. D’ailleurs, après le voyage, c’était également ce qu’il se passait les jours de compétition.
Son jockey le montait alors et le faisait travailler selon des instructions précises, pour qu’il progresse chaque jour encore plus. Car c’était ainsi qu’Œil du Tigre était devenu un champion : en travaillant chaque jour. L’entraînement achevé, il avait un autre repas, puis une longue balade dont il revenait essoufflé mais plein d’énergie, les muscles échauffés par un travail parfaitement contrôlé pour ne pas l’épuiser. Sa journée se terminait comme elle avait commencé : promenade, pansage, repas. Les jours de course étaient quelque peu différents, il était échauffé longuement, sans être fatigué, puis il mangeait et concourrait. C’était ainsi que se faisait sa vie, selon des habitudes régulées.
Mais il ne s’ennuyait pas vraiment, il était fier de progresser sans cesse, il était fier de dépasser les autres et de franchir la ligne d’arrivée en tête, de recevoir le flot et d’être assailli par les flashs. Il aimait être admiré. Et il l’était, car il n’avait jamais perdu une course, depuis toujours. Ces derniers temps, il était au summum de sa carrière, mais il sentait que, bientôt, il serait à la retraite et passerait de beaux jours dans un pré, recevrait de multiples visites de jolies juments, auxquelles il ferait d’excellents poulains de course. Il était le meilleur de tous et le savait. Néanmoins, s’il en était fier et s’en vantait, il n’était pas vraiment arrogant. Car, à part courir sur un hippodrome et respecter les ordres, il ne savait rien faire. Il n’avait aucune affinité avec le saut d’obstacle, même s’il savait sauter naturellement, ignorait comment différencier du laurier ou de la sauge d’une bonne herbe – car ces plantes sont très toxiques pour les chevaux – ou encore, il ne savait pas se battre. Mais il avait envie d’essayer une autre vie, de temps à autre ; lorsque, le soir, il sentait la fatigue dans ses membres alors qu’il n’avait fait qu’une seule chose de sa journée : courir pour des gens qui ne voyaient en lui que de l’argent.
Œil du Tigre était un cheval parfois heureux, mais souvent nostalgique. Son nom provenait des rayures qu’il portait sur son dos et de son œil rouge. Ces deux particularités combinées avaient donné ce nom noble. Il était élancé, magnifique et racé, ses membres étaient puissants, mais allongés gracieusement, il n’avait pas une once de graisse en trop, possédait un poitrail et des cuisses solides. Il était tout en finesse, tout en longueur, pour fendre les airs comme les oiseaux, mais au niveau du sol. Car, même si, lorsqu’il courait, on avait l’illusion qu’il volait, il avait besoin du sol pour se propulser vers l’avant. On aurait pu le nommer d’après sa course : Vol de l’Aigle, mais on ne le connaissait pas encore suffisamment lorsqu’il était jeune, pour lui attribuer ce nom, même si « L’Aigle » était devenu son surnom – qu’il détestait mais n’avait pas choisi.
Pour en revenir à la vie de notre étalon, il attendait qu’il se passe quelque chose, dans sa vie. N’importe quoi, du moment que cela modifiait ses habitudes. Car il supportait de moins en moins cette routine quotidienne, même s’il avait remarqué que les compétitions étaient moins régulières. Il savait que quelque chose allait changer et il l’attendait impatiemment. Mais il ignorait à quel point sa vie allait être bouleversée, sinon il en aurait été effrayé. Car, par une douce nuit de Printemps, il disparut purement et simplement, durant son sommeil.

    Chapitre Deux
    Rainbow, aux couleurs d’arc-en-ciel.


Œil du Tigre s’éveilla un matin dans un lieu qu’il ne connaissait pas. Personne ne vint lui donner sa nourriture, personne ne vint le panser, personne ne vint le promener. Et pour cause, il se trouvait au beau milieu d’une immense prairie, simplement ponctuée, ici et là, d’arbres au large tronc et au feuillage magnifique. Il ne voyait nulle part, à l’horizon, d’humain quel qu’il soit. Sentant son ventre, habitué aux horaires fixes de ses repas, gargouiller, il hésita. Puis, cédant à son instinct, il inclina gracieusement l’encolure et commença à brouter une herbe étrange. Il sentait qu’elle était bonne pour lui, mais avait l’impression qu’elle était riche et pauvre à la fois. Riche de saveurs nouvelles, d’odeurs nouvelles, de pétillements, sur sa langue, nouveaux. Mais pauvre en nutriments, en chimie et en énergie. Il sentait que, s’il voulait égaler nutritionnellement les doses de ses petits-déjeuners, il devrait brouter longtemps. Et s’il le faisait, il raterait la balade et l’entraînement.
Où étaient ses maîtres ? Ceux qui savaient tout, ceux qui maîtrisaient tout. Il se sentait seul et, habitué à toujours travailler, il sentait déjà l’ennui le gagner. Il aurait dû être en entraînement matinal, il aurait dû courir en sentant le poids de son jockey sur son dos, il aurait dû voir les paysages passer à toute vitesse de part et d’autre de ses flancs. Il n’aurait pas du être là. Alors que faisait-il ici ? Comment s’était-il retrouvé dans cette plaine verte ? Et pourquoi ? Ces questions n’auraient pas de réponse s’il restait là sans rien faire. Il choisit donc d’utiliser ses capacités pour aller le plus loin possible. Peut-être irait-il dans la mauvaise direction ? Mais, s’il ne faisait rien, il n’avait presque aucune chance.
Il sentait dans son corps, dans son âme et dans son cœur qu’il ne s’agissait pas d’un rêve, il devait donc se prendre en main. Pour la première fois de sa vie ! Il n’y était pas habitué, mais il savait qu’il le pouvait parfaitement. Il se souvenait des histoires qu’on lui racontait lorsqu’il n’était qu’un poulain. Surtout celle de ses ancêtres. Il descendait de chevaux sauvages, qui ne connaissaient pas l’homme. Des chevaux fiers et indomptables, possédant leurs terres et faisant ce qu’ils désiraient faire. Des chevaux qui étaient maîtres de leurs vies, de leurs choix et de leur avenir. Et il voulait retrouver leur vie. Pour cela, il lui fallait avancer.
Aussitôt que cette pensée fut devenue une certitude dans son esprit, il se mit en marche. Il n’était pas endurant, il était rapide. Il lui fallait utiliser cette capacité au maximum. Rapidement, il se mit à trotter puis à galoper. Le pas et le galop étaient les allures les plus naturelles, pour lui. Il trottait gauchement et maladroitement. En réalité, il n’avait jamais eu à utiliser cette allure plus d’une demi-pause. Donc pourquoi l’aurait-il maîtrisée ? Songeant à cela, il galopait tranquillement, ce qui représentait une vitesse maximale pour la majorité des chevaux, à travers l’immensité d’herbe.
Une demi-journée plus tard, après une multitude de passages au pas pour reprendre des forces, il s’arrêta sous un arbre, affamé. Le soleil avait tapé dur sur son poil rendu brillant par un entretien régulier. Il avait également soif et cette question était plus préoccupante, car il n’avait pas croisé d’eau. Il commença donc à manger, espérant trouver quelques traces d’eau dans cette nourriture. Il y en avait en effet, mais pas suffisamment pour étancher sa soif. Soupirant, il décida de s’allonger et de se reposer jusqu’au lendemain. Il n’eut pas le temps de le faire car ses oreilles se tournèrent vers un point, à sa droite. Il vit alors qu’un quadrupède étrange s’approchait. Il lui ressemblait par sa forme et par sa manière d’avancer, mais il avait déjà vu des chiens courir comme lui. Qu’était-ce ?
L’autre se rapprochait, mais il ne parvenait pas à l’identifier. Tout simplement parce que son corps était d’une profusion de couleurs inimaginables pour un animal. Comment se cacher, comment échapper à ses adversaires ainsi ? Aucun animal ne lui ressemblait. Pourtant, il avait l’air d’être un cheval. Avec une corne sur le front. Ajouté à son pelage bariolé de rose, de vert, d’or et d’orange, à ses pattes recouvertes d’un pelage épais et long, couleur crème, il doutait qu’il soit de son espèce. Pourtant, plus il s’approchait, puis il lui semblait qu’ils étaient de la même famille. Il était bien plus massif, plus fort, il avait une crinière et une queue plus abondantes. La corne sur son front, courte mais élégante, lui paraissait très étrange.
Qui était-ce ?

    Chapitre Trois
    Un étrange inconnu.


Œil du Tigre regardait cet étrange cheval s’approcher. Il se demandait toujours de qui il pouvait bien s’agir, mais n’avait plus de doutes quant à son espèce. Il lui ressemblait beaucoup, mis à part sa musculature, ses couleurs et sa corne. Mais, chez lui, il n’avait jamais croisé de cheval lui ressemblant. Lorsqu’il fut suffisamment proche, l’autre ralentit et le salua :
-Bonjour, comment te nommes-tu ?
Œil du Tigre choisit de se montrer sympathique avec l’inconnu, car il avait besoin d’aide et d’informations. Il lui répondit donc :
-Je suis Œil du Tigre, tu me connais peut-être…
-Hé bien non. Je suis Rainbow, enchanté. Que fais-tu ici sans eau ?
-Je n’en ai pas la moindre idée. Je suis arrivé ici ce matin…
Rainbow tordit l’encolure et attrapa une outre sur son dos, posée dans un panier. Il la lui tendit. Il comprit qu’il pouvait boire et en profita. Lorsqu’il ne sentit plus sa soif, il la reposa délicatement sur le dos du cheval coloré. Puis, intrigué, il ne put s’empêcher de demander :
-Comment se fait-il que tu sois si coloré ? Et d’où te vient cette corne ?
-Tu n’en as jamais vu qui me ressemblaient ? C’est étrange, où vis-tu ?
-À Londres, en Angleterre. Il n’y a personne qui te ressemble, là-bas…
Rainbow parut à la fois surpris et sceptique. Il sembla réfléchir avant de lui répondre :
-Où est l’Angleterre ? C’est quoi Londres ?
-Tu ne connais pas… Mais, c’est pourtant un grand pays ! Où sommes-nous ?
-À Gaïara, dans la grande plaine.
-Gaïara ? Comme tu n’en as jamais entendu parler, je n’ai jamais entendu ce nom. Je ne comprends pas où nous sommes, pour tout t’avouer, ni ce que je fais ici.
-Je te propose quelque chose. Je comptais poursuivre ma route encore un peu, mais tu m’intrigues. Arrêtons-nous pour ce soir, tu me raconteras.
Œil du Tigre acquiesça sans dire quoi que ce soit. Cela lui semblait être un bon compromis, étant donné qu’il ne savait que faire dans l’immédiat. Rainbow défit, non sans peine, une sangle sous son ventre et laissa ses paniers glisser à terre. Du coin de l’œil, sans en avoir l’air, Œil du Tigre vérifia que l’outre ne s’abîmait pas, car c’était la seule source d’eau, dans les environs. Finalement, Rainbow fut installé, tranquillement allongé sur une couverture bleue, l’une des rares couleurs qu’il ne portait pas. Œil du Tigre retint une remarque moqueuse. Après tout, Rainbow était tel qu’il était, tant mieux pour lui !
Lorsque la nuit tomba, Œil du tigre avait achevé de raconter son histoire. Il avait d’abord longuement parlé de ses victoires en course, ce qui n’avait pas impressionné Rainbow. Puis il avait quelque peu parlé de son monde – il en avait en effet déduit que, soit il n’était plus dans le même monde, soit ils étaient totalement opposés, mais dans les deux cas, il lui fallait expliquer – avant de terminer par son coucher à Londres et son réveil dans un lieu différent. Il avait raconté en deux phrases sa journée puis avait laissé le silence s’installer tandis que Rainbow ressassait ce qu’il lui avait expliqué. Il semblait très pensif. Qu’est-ce qui lui passait par la tête en entendant cela ? Le croyait-il fou ? Et l’était-il devenu ? Tout portait à croire que oui, force était de le reconnaître, mais il voulait se persuader de l’inverse.
Lorsqu’il eut assimilé son histoire, le cheval arc-en-ciel lui proposa de lui raconter la sienne. Œil du Tigre acquiesça, car il était curieux de connaître ce monde et l’origine de ces couleurs. Rainbow rassembla ses mots, prit une profonde inspiration et débita :
-Tu sais donc que je m’appelle Rainbow. Je suis un Destrinos, c’est ainsi qu’on appelle ma race, ici. Je pense d’ailleurs que tu en es un. Je suis né à Elonia, la terre du vent, des nuages et des cieux. Ma famille y vit, sauf ma sœur. C’est à elle que je rendais visite en traversant la plaine. J’ai une vie assez normale. J’apprends, je visite le monde, je joue avec d’autres créatures, je leur rends visite. C’est ainsi que vivant la plupart des Destrinos, tu sais. Ma sœur se nomme Lune Argentée, voudrais-tu venir avec moi et la rencontrer ?
Comparé à son éternelle histoire, Rainbow n’avait pas parlé longuement. Il était aussi vrai qu’il ne semblait pas très loquace… Mais n’avait-il que cela à lui raconter ? Puis il songea à la proposition qu’il lui avait faite. Il demanda gentiment :
-Elle te ressemble beaucoup ?
-Oh, non pas tant que ça ! C’est aussi une licorne, mais elle est totalement argentée. Elle est très jolie, d’ailleurs. Elle est gentille, généreuse et intelligente. Un peu timide aussi, mais je l’aime beaucoup.
Considérant ces quelques informations, Œil du Tigre se dit qu’il n’avait rien à perdre en acceptant. Après tout, il était perdu au milieu d’une plaine immense, il ignorait où aller et comment rentrer chez lui. À supposer qu’il en eût envie, évidemment. Alors il répondit :
-J’accepte ta proposition, merci.
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